La présence monastique au Mont-Saint-Michel — Fraternités de Jérusalem - Abbaye du Mont-Saint-Michel

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La présence monastique au Mont-Saint-Michel

La présence monastique au Mont saint Michel

C’est en 966 que les premiers  Bénédictins arrivent au Mont-Saint Michel: avec eux commence l’aventure monastique du Mont marquée de nombreux rebondissements. Cela fait donc plus de 1050 ans. Il nous faut garder en mémoire cette histoire et demeurer dans la reconnaissance pour tous ceux qui, tout au long de ces années, ont œuvré pour que le Mont avec son abbaye soit cette Merveille et demeure « cette maison de prière pour tous les peuples ».

C’est donc en 966, que le comte de Normandie, Richard Ier, appelle des moines bénédictins, notamment de l’abbaye de Saint Wandrille, pour prendre en charge le sanctuaire consacré à l’archange. Durant huit siècles, ils vont administrer et développer cette abbaye en faisant tout à la fois une maison de prière et d'accueil qui deviendra l'un des centres de pèlerinage le plus fréquenté du Moyen-âge, une merveille architecturale  et une forteresse qui ne sera jamais prise par l'ennemi.

 

En 1790,  la Révolution oblige les moines à quitter leur abbaye. Elle devient une prison d’Etat.

Il faudra attendre les célébrations du millénaire monastique en 1965-1966, pour que, sous l’impulsion du Père Michel Riquet, l’Etat autorise qu’une quinzaine de moines envoyés par leurs  abbayes habitent dans les logis abbatiaux et célèbrent de nouveau  les offices dans l’église abbatiale.

Quatre-vingt-deux bénédictins (surtout de Saint Wandrille et du Bec-Hellouin) venant de trente-deux abbayes se sont ainsi succédé au Mont durant les fêtes du millénaire.  Une fois les célébrations achevées, comme il avait été convenu, les moines sont repartis dans leurs abbayes respectives.

Mais, cette fois, les logis ne vont pas rester longtemps inoccupés.

Le "Peuple de Dieu", va fortement se mobiliser pour le retour de moines, et c’est ainsi qu’une convention est signée en avril 1969 entre le diocèse et l'Etat pour permettre que la vie monastique reprenne de façon durable dans l’abbaye.

Le Père Bruno de Senneville (moine du Bec-Hellouin) qui avait été l’un des artisans du millénaire, va donc revenir et va assurer cette réouverture avant qu'une petite communauté de sœurs et de frères s'agrège autour de lui pour assurer l'accueil et la prière.

En juin 2001, le relais est pris par les "Fraternités Monastiques de Jérusalem" qui poursuivent l’aventure commencée il y a un peu plus de 1050 ans.